lundi 21 décembre 2009

Stress : Une réponse de l'organisme en 3 phases

A/ La phase d'alarme



Alors que les corticoïdes vont jouer un rôle anti-inflammatoire, l’adrénaline apportera le sucre nécessaire aux muscles pour prendre la fuite ou pour faire face, lors d‘une agression par exemple.L’organisme génère donc l’énergie dont il a besoin, en facilitant la libération du sucre et des graisses par le foie et en augmentant le rythme cardiaque (donc son débit) pour mieux oxygéner les muscles et les tissus. 1. C’est un premier stade où la mémoire et la réflexion sont améliorées, les pupilles se dilatent, permettant une meilleure acuité visuelle.2. Quelle que soit la nature du stimulus, la réponse biologique de notre organisme est invariablement la même.



B/ La phase de résistance



Si le stimulus persiste, l’organisme est en situation d’urgence. Il se mobilise afin de capitaliser d’autres niveaux de ressources, dans le seul but de retrouver son équilibre. Il se met alors à sécréter d’autres hormones :

· L’endorphine (vertus anti-douleur),

· Le cortisol (fournit au cerveau un apport en énergie suffisant pour préparer la personne à faire face),

· La dopamine (stimule la circulation sanguine et est précurseur de l’adrénaline et de la noradrénaline),

· La sérotonine (régule la température du corps, la douleur, l’anxiété et le contrôle moteur)

· Les hormones sexuelles (accroissent la densité des récepteurs de la sérotonine).

Ou la phase de récupération

Lorsque la cause disparaît ou que la situation est bien gérée, la tension baisse, la personne se détend et l’organisme peut alors reconstituer ses réserves énergétiques.

À ce stade, le stress est considéré, d’un point de vue biologique, comme un agent stimulant bénéfique pour l’organisme, qui lui permet de réagir pour survivre à des situations pouvant le mettre en danger.

Par contre, si la situation perdure, l’organisme entre alors dans un état de tension excessive.



C/La phase d’épuisement (état de stress dépassé)



Les dépenses énergétiques nécessaires sont trop importantes et l'organisme est incapable de faire face.

Les défenses immunitaires s’effondrent et nous rendent extrêmement vulnérables aux agressions extérieures.

On assiste alors à une mise en tension du corps qui veut réagir.

Le mieux serait alors de pouvoir évacuer ces afflux d’énergie par des exercices physiques. Cela permettrait d’éliminer les tensions. Mais quand on ne pratique pas régulièrement d'activités physiques, on est pris au dépourvu, la soupape de sécurité explose. Apparaissent alors la fatigue, l’insomnie, l’irritabilité, la colère, voir même LA DÉPRESSION...



(PPE Laon © 2009)

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